“Ma visite a lieu à une période clairement meilleure que dans le passé”, a affirmé le premier ministre luxembourgeois Jean Claude Juncker en constatant le progrès important réalisé par le peuple et le gouvernement grec, lors de sa visite à Athènes lundi et mardi derniers. J.C. Juncker a noté que plus personne ne parle aujourd’hui de ‘’grexit’’, en ajoutant que c’est grâce aux efforts et au courage du peuple grec qu’on peut regarder avec optimisme l’avenir de la Grèce.
Le premier ministre luxembourgeois, qui a adressé un discours au Palais de la Musique d’Athènes, a affiché son dévouement à l’Europe et à l’idée européenne tout en exprimant son mécontentement face à l’arrogance des Nord-Européens vis-à-vis de la Grèce. “Nous avons en Europe manqué de nous intéresser aux autres, nous avons conçu un système où tout le monde parle et codécide sans connaitre la situation des autres, il faudra apprendre de nouveau à aimer les uns les autres (…) C’est un processus long”, a constaté Junckerdans son discours. L’ex chef de l’eurogroupe a même demandé une aide accrue de la part de l’UE à la Grèce afin de lutter contre le chômage des jeunes qui actuellement atteint 60%.
Le premier ministre grec Antonis Samaras, à l’issue de sa rencontre avec J.C. Juncker, a déclaré que l’image du pays à l’étranger a changé grâce aux immenses sacrifices du peuple grec et au travail systématique du gouvernement tripartite, tout en admettant que la crise n’a pas été surmontée. Se référant à la perspective de l’économie grecque, le premier ministre grec sans vouloir se montrer excessivement optimiste, a déclaré que le pays a démenti les Cassandres.