Une parisienne à Athènes

 

 

“Quitter Paris pour Athènes ? Sois prudente, c’est la crise là-bas.” C’est ce genre de phrases auxquelles il faut s’habituer quand on décide de s’installer à Athènes. La Grèce inspire désormais la méfiance pour beaucoup de français, qui construisent leurs avis sur les images violentes d’Athènes diffusées en abondance par les médias européens. 

 

C’est pourquoi la surprise est de taille, lorsque dès les premiers contacts avec les habitants, la chaleur humaine et la convivialité remplacent la tristesse ou l’hostilité auxquelles on s’attend. 

 

Etre française à Athènes c’est un tremplin pour les rencontres. L’accent français est très vite démasqué par les grecs, et contre toute attente, cela suscite très souvent voire à chaque fois sympathie et curiosité. Que ce soit en essayant de me parler français, en fredonnant Piaf ou Gainsbourg, en m’offrant des produits locaux, ou en me demandant ce que je pense de François Hollande ; cet enthousiasme francophile est récurrent dans ma vie à Athènes. En effet, si l’Union Européenne traverse une grave crise de conscience, la relation franco-hellénique que je vis au quotidien demeure le témoignage d’un lien solide et véritable. 

 

Ainsi le quotidien d’une parisienne à Athènes est riche en expériences et rencontres insolites. Une approche personnelle de la vie en Grèce à travers certaines de ces aventures sociales et culturelles sera présentée à Grèce Hebdo, offrant ainsi une nuance au registre grave et dramatique qui domine la médiatisation de la Grèce.