A l’issue du Sommet Extraordinaire des “28” sur les réfugiés avec la participation de la Turquie, le premier ministre grec Alexis Tsipras a parlé d’ «un pas en avant» qui devrait être accompagné de toute une série de mesures indispensables. Le premier ministre a mis l’accent sur le déplacement du cadre du débat européen dans la mesure où la fermeture de la voie balkanique et l’isolement des réfugiés et des migrants en Grèce ne sont plus à l’ordre du jour.
Ce sommet n’a pas isolé la Grèce mais tous ceux qui veulent la Grèce isolée, a affirmé Alexis Tsipras. Ιl y a un conflit et une confrontation d’ idées au sein de l’ Union ainsi qu’ un clivage qui sépare un bon nombre de pays avec ceux qui ne respectent ni la valeur de la repartition des responsabilités et des charges ni la régle de la solidarité. Ces derniers se trouvent, suite au Conseil Européen, exposés dans la mesure où le Sommet a travaillé pour une solution essentielle de la crise migratoire loin de leurs propres projets, a souligné le premier ministre grec.
«La réduction des flux de la Turquie en coopération avec la Turquie elle-même est maintenant au centre de nos priorités», a-t-il ajouté.
Nouveau rendez-vous aujourd’hui à Izmir, où le premier ministre, Alexis Tsipras, aura à ses côtés 10 membres du Conseil des ministres. La coopération économique bilatérale et l’accord sur les réadmissions y seront au menu des discussions.
Quant au niveau rendez-vous européen toujours au niveau des chefs des Etats et de Gouvernement avec la participation turque, ceci est prévu pour le 17 et le 18 mars à Bruxelles pour la définition finale d’ un plan d’ action.