On doit à l’économiste Joseph Schumpeter et à l’école autrichienne la conception selon laquelle un entrepreneur est une personne qui veut et qui est capable de transformer une idée ou une invention en une innovation réussie. Découverte et exploitation d’occasions sont aussi des ingrédients propres aux startups grecques à savoir aux jeunes entreprises à fort potentiel autour des projets originaux dont le nombre ne cesse d’augmenter au cours de ces dernières années de crise économique. Οn passe de 16 startups en 2010 à 144 en 2013, alors que pour la même période les capitaux voués à ces types d’ entreprises augmentent de 500. 000 euros à 42 millions euros, selon les chiffres procurés par Endeavor. Les idées novatrices parviennent à s’imposer non seulement au sein du marché grec mais aussi sur le plan du marché international comme par exemple l’application Taxibeat disponible de nos jours en France, au Mexique, au Brésil et au Pérou.
Faire une startup présuppose des infrastructures souvent procurées par des «incubateurs» comme les appelent les habitués du milieu, alors que mention particulière doit être faite au rôle des «accelerateurs». Comme
Michalis Stangos, fondateur de la société
Industry Disruptors-Game Changers, a précisé à GrèceHebdo, ces derniers offrent des programmes intensifs de formation à court terme et aident les nouveaux entrepreneurs à trouver des sources de financement pour soutenir leurs démarches. La semaine mondiale d’entrepreunariat prévue à Athènes entre le 17 et le 23 novembre montre que la Grèce dispose de son proper momentum et se transforme graduellement en pôle de nouveauté, ajoute Michalis Stangos.
Startups voient le jour également dans le domaine de l’art et de la culture et se situent aux alentours de la société civile. Τel est le cas de
City of errors qui cherche son financement «d’ en bas» (crowdfunding). On assiste ici à une démarche basée sur de petits documentaires centrés autour de l’amelioriation de la qualité de la vie quotidienne. Comme nous précise
Μyrto Papadogeorgou, responsable de
City of Errors, le but consiste à mobiliser les citoyens dans les quartiers et dans les rues pour apporter des solutions aux problèmes propres aux megapoles d’aujourd’hui.