A l’issue du sommet informel le 23 mai à Bruxelles, les dirigeants de l’UE ont réaffirmé leur volonté de voir la Grèce rester dans la zone euro, à condition que celle-ci respecte ses engagements. Se disant pleinement conscients des efforts importants consentis par les citoyens grecs, les dirigeants de l’UE ont insisté sur la nécessité pour la Grèce de poursuivre des réformes structurelles garantissant au pays un avenir stable et prospère dans la zone euro. Les chefs d’état Européens, ont aussi exprimé leur volonté d’aider la Grèce à se repositionner sur la voie de la croissance et de la création d’emplois tout en exploitant les fonds structurels européens. Le président Hollande a même “plaidé” pour que ces fonds “puissent être rapidement mobilisés” pour soutenir la croissance grecque “dans un délai très court”.
Pour le reste, la croissance et l’emploi en Europe ont été les sujets principaux du sommet informel des dirigeants européens. La création des ‘euro-obligations’, le financement des PME et le soutien de l’emploi dans l’UE ont été mis sur agenda sans pour autant aboutir sur des conclusions concrètes.
Le président du Parlement européen Martin Schulz, dans son discours en marge du sommet, a demandé aux dirigeants de l’UE de donner de l’espoir aux jeunes en Europe, proposant l’adoption d’un pacte de croissance immédiatement mis en application. Force est de constater que le sujet épineux de la croissance n’a pas pu trouver à ce stade des solutions définitives et c’est pour cette raison qu’il sera de nouveau discuté au sommet européen le 28 et 29 juin.
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