Une délégation grecque constituée des représentants des ministères de la Culture et des Sports et des Affaires étrangères ainsi que du président du Musée de l’Acropole a rencontré les 1er et 2 octobre, des représentants du gouvernement britannique ainsi que du British Museum afin de discuter de la question des frises du Parthénon. Cettee rencontre a etait prevue dans le cadre des travaux du “Comité intergouvernemental de l’UNESCO pour la promotion du retour de biens culturels à leurs pays d’origine”.
Selon un communiqué du ministère de la Culture, la réunion a également porté sur l’invitation adressée par l’UNESCO au gouvernement britannique, après une requête de la partie grecque en 2013 pour que commence la médiation sur la base des règles relatives de l’UNESCO. La proposition a été adressée aux Britanniques en août 2013 mais est restée sans réponse officielle de leur part jusqu’à aujourd’hui.
La requête de la Grèce pour le retour et la réunification des frises du Parthénon ainsi que l’invitation de l’UNESCO ont été soutenues par de nombreux Etats lors de la réunion du Comité, tels que la Suisse, Chypre, la Libye, le Mexique, l’Irak, l’Egypte, la Corée, la Turquie, le Nigéria et le Pérou.
La rencontre entre les parties grecque et britannique a abouti à une recommandation adoptée par l’Assemblée plénière du Comité de médiation et qu’invite la Grande-Bretagne à examiner la proposition de médiation. La partie britannique a six mois pour y reflechir et repondre. Si elle accepte prendre part au procés, serait la premiere fois qu’ UNESCO va exercer le rôle de mèdiateur entre pays qui abordent une dispute culturelle.
En outre une visite de trois jours cette semaine à Athènes des juristes Amal Alamuddin-Clooney, Geoffrey Robertson et Norman Palmer du cabinet londonien Doughty Street Chambers, et l’archéologue et président de l’Association internationale pour la réunification des marbres du Parthénon, David Hill, a abouti à des rencontres avec le premier ministre Antonis Samaras et le ministre grec de la Culture Constantinos Tassoulas. “La question de la réunification des frises du Parthénon est un sujet majeur qui, de manière constante et dans le temps, préoccupe la Grèce. C’est pourquoi nous nous devons, avec sérieux, conviction et optimisme, de tout faire pour la réalisation de cet objectif, qui n’est pas uniquement un objectif au nom de la Grèce mais un objectif au nom de l’héritage culturel mondial”, a déclaré le ministre à l’issue de la rencontre avec les juristes britanniques.
“Nous n’avons pas décidé d’aller au tribunal. Nous avons décidé d’épuiser la procédure de l’Unesco, après que la requête grecque pour une médiation sur la réunification des marbres du Parthénon ait été acceptée, en ayant à nos côtés des juristes grecs mais également étrangers qui nous conseillent”, a déclaré le ministre de la Culture, Constantinos Tassoulas, lors d’une conférence de presse mercredi au Musée de l’Acropole, à laquelle ont également participé les juristes britanniques, ainsi que la secrétaire générale du ministère de la Culture, Lina Mendoni.
De sa part Mme Alamuddin-Clooney. a notamment déclaré que “le gouvernement grec a raison de demander le retour des frises 200 ans après qu’elles aient été retirées. Il s’agit d’une injustice qui a duré très longtemps, une question qui est une des dix plus urgentes en matière d’œuvres d’art. L’heure est venue pour le British Museum de restituer les Marbres du Parthénon”,
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