«Ce sont les artistes qui réinventent le Festival, et nous avons souhaité, au-delà d’une très forte proportion de créations, que cette édition soit faite par des équipes émergentes ou reconnues mais qui viennent pour la première fois, pensent le Festival avec un regard neuf, inventent un nouveau public”, affirme le directeur de la 68ème édition du Festival d’ Avignon Olivier Py. Présence forte de la Grèce cet été ici tout d’ abord avec la pièce de Yannis Mavritsakis Vitrioli. En 2013, le Théâtre National de Grèce invitait Olivier Py à mettre en scène la pièce de Mavritsakis. Celle-ci est une histoire de famille sur fond de crise, de guerre intime.
Elle parle de la Grèce d’aujourd’hui, mais d’une façon indirecte ; elle parle de l’humain mais sans concepts économiques ou politiques. Elle fait le constat d’une catastrophe, celle d’un monde où plus rien n’est possible, d’une génération sacrifiée, qui se meurt sans se révolter. Vient ensuite La Ronde du carré, pièce sur texte de Dimitri Dimitriadis et mise en scène de Dimitri Karantzas. Ιl s’agit d’ une œuvre ample et terrifiante, basée sur un principe de répétition et de combinaison de quatre scènes initiales, quatre situations amoureuses en apparence banales. Enfin la pièce de Manolis Tsipos, Νature morte – à la gloire de la ville. Manolis Tsipos auteur, scénariste, metteur en scène, artiste de performance, participe à des festivals dans le monde entier. Il fonde en 2006 la compagnie Nova Melancholia (théâtre et cinéma), dont les spectacles laissent place à l’écriture de plateau à partir de textes préexistants (Rabelais, Shakespeare, Benjamin, Tsipos…). Pour plus d’infos sur l’ensemble de la programmation du fameux festival, cliquez ici.
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