Je préfère comme ça;
du deuxième étage
voir seulement ceux d’en face
n’entendre que les bruits
des humains.
 
Sans possibilité privilégiée
sans pouvoir, de ma terrasse au dernier étage,
contempler l’Acropole, Égine, le Thiseio
je nourris après-coup une frugalité de circonstance.
 
Comme quand l’âme, hypothèse achevée et éternelle,
s’élève au ciel à ce qu’il paraît
à partir de la terrasse et plus haut encore
je vais transformer
l’actuelle illusion
en une magnifique réalité.

 

Traduction © Marie-Laure Coulmin Koutsaftis, Anthologie: Ce que signifient les Ithaques, 20 poètes grecs contemporains, 2013]

Peinture: Nikos Engonopoulos “Au balcon” 

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