Toute l’horreur accumulée dans la photo
Du journal d’aujourd’hui
Quelque chose de plus effrayant
Que les cannibales
Car ceux qui perpétuent de telles horreurs
Croient en quelque chose de bon
Alors qu’ici
Sur la route nationale en direction de Lamia
Je li sur le panneau
Que la vieille ferraille
A disloqué un tas de monde
Et moi mettant de côté leur douleur
Car ce serait feindre
Vu que je ne le connais même pas
Qui à l’origine s’est accumulée
Toute cette horreur
Je vous rappelle seulement
Dans une photo.
Traduction: Kostas Nassikas et Démosthène Agrafiotis ‘’Anthologie de la poésie grecque 1975-2005’’ Ed. L’Harmattan
Peinture: Karas Christos ”Photographie restaurée”
Le poème original en grec sur notre page facebook