Pendant des années je cultivais une épine
semée par la douleur du vent.
J’espérais voir fleurir une fleur
au blanc des anges,
voir les désirs se promener au paradis.
Je voulais un rouge du crépuscule,
pour que les chansons dansent dans le feu.
Mais c’était le mauve qui me perça
et fit couler du sang dans les ténèbres.
C’est peut être pour cela que j’adore le clair de lune
et que je m’enivre du parfum de la primevère.
L’amour respire à travers les blessures.
Kostas Vassilakos, Poème inédit publié dans la revue littéraire Fractalart
Traduits en français par Paraskévie V. Molari
Peinture : Alecos Kontopoulos (1904-1975) “Objets Α΄”, 1963. Source:nationalgallery.gr
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