Ah, les poèmes
qui ont cessé de remuer dans l’âme
en leur éblouissante jeunesse
 
qui furent écrits
achevés
cristallisés en mots ;
 
dont l’immobilité frémit parfois
— c’est rare —
touchée par un vrai cœur.
 
Comme ces morts inconsolables, si beaux
quand dans nos rêves ils se dressent avec aux lèvres
un peu de pollen d’immortalité.
 
Traduction: Michel Volkovitch 
Peinture: Georgios Lazogkas ”Lettre” source nikias.gr
 
Le poème original en grec sur notre page facebook