Né à Athènes en 1936, Sotiris Sorogkas a fait des études de peinture à l’Ecole des Beaux-arts de 1955 à 1961, ayant comme professeur le peintre Yiannis Moralis. Il a même suivi des cours d’hagiographie durant un an. Boursier de la Fondation Ford, il voyage en 1972 à New York, Chicago, Londres et Milan et il s’informe sur les tendances de l’art moderne.

 

Il a été membre fondateur de la Ligue d’Art Moderne, membre du Groupe pour la Communication et l’éducation dans l’art et a participé au comité de rédaction de la revue grecque sur la théorie de l’art Σπείρα-Spirale. Egalement intéressé par l’art sur le plan théorique, il a publié des articles dans des journaux et magazines, dont une sélection est apparue en 1992 en livre. Depuis 1965, il enseigne à l’École d’architecture de l’Université polytechnique nationale d’Athènes. En 2004, il est honoré par l’Académie d’Athènes pour son œuvre artistique et, la même année, il a été élu président du conseil d’administration du Musée national d’art contemporain, poste duquel il a démissionné en 2005.

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Il expose ses œuvres dès 1962, mais sa première exposition personnelle n’est organisée que dix ans après, en 1972, à la Galerie Hilton. Sorogkas a aussi participé à plusieurs expositions en Grèce et à l’étranger, notamment à la Biennale de Sao Paolo en 1981 et Europalia à Bruxelles en 1982.

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Sa peinture est pleine d’illustrations mais, elle se déplace simultanément, dans un niveau transcendantal. Il recrée en général des paysages désertiques et silencieux qui, sur un fond blanc, sont dominés par la pierre, le bois, des ruines, indiquant le passage du temps, l’usure et la négligence.

paysage marin avec roches

 

Selon des critiques, Sorogkas, dans le but d’équilibrer l’injustice faite par la disparition des choses que l’art ne parvient pas à maintenir, sélectionne l’usure en tant que composante des formes qu’il capture. L’usure n’est pas conçue comme une frontière entre la vie et la mort. C’est un état final.  Sorogkas parle à travers ses œuvres de la vie et de la mort discrètement, évitant la rhétorique.

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