Né à Thessalonique en 1941, Chronis Botsoglou a fait des études à l’Ecole des Beaux-arts d’Athènes, sous Yiannis Moralis. En 1970 et pour deux ans, il poursuit ses études à Paris, à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Il était membre du ‘’Groupe d’Art” (1960-1967), du groupe des «Nouveaux Réalistes grecs” (1971-1973), du “groupe de communication et de l’éducation dans l’art” (1976-1981). En 1989, il est élu professeur de peinture à l’Ecole des Beaux-arts d’Athènes. En dehors de la peinture, il s’occupe, également, avec la sculpture, l’illustration et la gravure. Ses créations ont été présentées à plus de 30 expositions personnelles et à plus de 100 expositions collectives en Grèce. Il a, de plus, participé à plusieurs expositions collectives à l’étranger, notamment en France, au Brésil, en Allemagne, en Suède, en Italie, en Belgique.
D’habitude, Botsoglou présente ses œuvres à travers de petites ou plus grandes unités, qui parfois l’une succède à l’autre, et semblent illustrer les phases de l’évolution de sa réflexion artistique. Son art est anthropocentrique, par excellence, et autobiographique, dans un certain degré. L’étude de l’image du corps humain est une caractéristique permanente de son travail. La figure humaine, le visage et le corps du modèle, et leur relation avec l’espace, est au centre de sa problématique artistique.
Ses choix thématiques ou artistiques sont ‘’dictées’’ par la nécessité d’explorer ses relations avec les personnes et les choses, avec lui-même, son art, ses sentiments et son histoire. Cette exploration est un processus aventureux vers la connaissance de soi, qui, au fil du temps, amène l’artiste plus près des zones sombres de l’existence, la solitude, la peur, les questions sans réponse sur l’amour et la mort.
Notons qu’en ce moment, la Fondation Culturelle de la Banque Nationale de Grèce accueille dans son centre culturel à Thessalonique (Villa Kapantzi) une exposition intitulée ‘’Chronis Botsoglou. De l’autre côté de la montagne’’. L’exposition présente environ 110 œuvres qui dépeignent le paysage que l’artiste voit à travers la fenêtre de sa maison à Petri, dans l’île de Lesvos.
