Solution idéale pour commencer la bouffe juste avant le coucher du soleil, l’ouzo est surtout synonyme de détente pendant l’été grec. Toutefois le recours à l’ouzo comme apéritif préféré est généralisé. Quand on est en Grèce, c’est l’idée parfaite pour arroser un succès, pour sceller une amitié, pour effectuer une réconciliation ou tout simplement pour lever les verres, et les faire “cogner” avec les amis en souhaitant :«À votre santé!». Et quand on quitte la Grèce, l’apéritif typique grec mérite une place dans nos bagages pour nous rappeler tout cela qu’on a pu vivre et aimer pendant notre séjour en Grèce.
«Allons donc boire un petit ouzo»! Du pain de village, de petits morceaux de tomates, d’olives, de la féta, des sardines et voilà le plateau typique pour accompagner notre apéritif. De plus, l´ouzo peut être consommé avec un plat principal car il se marie parfaitement avec des mets à base de fruits de mer et de poissons. On peut donc apprécier l’ouzo dans un restaurant ou dans une «ouzérie» à savoir le petit restaurant spécialisé en l’ouzo, où on trouve une variété immense de types et de marques de la boisson, ainsi qu’une variété importante de mezzés, les amuse-bouche qu’on mange avec.
L’ouzo au passé et au présent
L’histoire de l’ouzo est incertaine… Ce qui est sûr, ce qu’il était connu en Asie Mineure pendant l’Empire Ottoman et s’est répandu en Grèce avec l’arrivée des réfugiés grecs au début du 20ème siècle. La production s’est avérée riche tout d’abord là où il y avait beaucoup de réfugiés, comme à l’île de Lesvos et à Thessalonique. Elle s’est vite étendue dans toute la Grèce. Mais Lesvos, surtout autour de la petite ville de Plomari, est considérée comme la métropole de l’ouzo en Grèce. La provenance du mot ”ouzo” est aussi incertaine. Le plus probable est que ceci provient du mot turc ”uzum” (grappe de raisin). De toute façon l’ouzo est vite devenu populaire en Grèce et depuis 1989 l’appellation est protégée. Selon la réglementation européenne, l’ouzo doit impérativement être fabriqué en Grèce pour avoir droit à sa dénomination.
Mis en place par Haris Bekris, un collectionneur de boissons nationales et rares, l’ouzo a son propre site internet:“Tsou.Greece”. Les deux mots tsou et Greece lus à haute voix sonnent un peu comme “tsougrice” (allez faire “cogner” nos verres). Ce site est un point de ralliement pour les amateurs d’ouzo dans le monde. On y trouve des méthodes ancestrales de distillation, ainsi que d’infos pratiques comme par exemple le fournisseur d’ouzo le plus proche par rapport à notre résidence en France, en Allemagne, aux Etats-Unis etc. À votre santé!
Pour en savoir plus sur les vins et les distillats grecs, visitez la rubrique Œnologie de GrèceHebdo.
E.A.
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