Histoire, tradition, religion, coutumes, l’ensemble est bien maintenu dans une bouteille de vin de Mont Athos… Depuis plus de mille ans, la viticulture a été l’une des principales activités des moines orthodoxes retirés sur les flancs orientaux de cette majestueuse péninsule dominant sur la mer Égée. Deux semaines avant la célébration de Pâques orthodoxe, le vin retrouve sa pleine signification, car avec le pain sont les deux symboles puissants, représentant le corps et le sang du Christ, célébrés lors de la communion de Samedi matin avant la Résurrection.
Certains disent que c’est grâce à ce rite sacré qu’on a pu s’assurer la survie de la viticulture en Occident. C’est sans doute le cas des célèbres vignes de la Montagne Sacrée
 
L’histoire nous apprend que le vin a toujours servi non seulement pour la préparation du mystère de la communion, mais aussi pour la consommation. Les vendanges constituaient un rituel discret, sans chant ni danse. Ce fût le commencement d’une tradition de fabrication du vin qui remonte loin dans le temps. Cette tradition fait partie de la renommée production de vins athonites contemporains protégés par une indication géographique qui désigne les vins dont les caractéristiques sont étroitement liés à la zone géographique au nord de la Grèce de 389 kilomètres carrés dans laquelle les vignes se cultivent et où se déroule soit leur production soit leur transformation. La production de vin de Mont Athos a connu un essor considérable après les années 1970. Une invasion de phylloxéra suivi du manque de main d’œuvre nécessaire étaient à l’origine d’un énorme déclin de la production qui va de 1800 jusqu’au début des années 1970. Pour lire la suite cliquez ici.
 

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