Le premier ministre grec, Antonis Samaras, s’est rendu, la semaine dernière à Berlin, pour une visite de deux jours, durant laquelle il s’est entretenu avec la chancelière allemande, Angela Merkel, et s’est adressé à une conférence du quotidien allemand Suddeutsche Zeitung.
A l’issue de son entretien avec Merkel, Samaras a déclaré que la Grèce n’aura pas besoin d’un nouveau mémorandum, tout en rappelant que le gouvernement est engagé à poursuivre les reformes structurelles nécessaires. Par ailleurs, il a insisté sur le fait que le pays est en voie de reprise ayant réalisé un excédent primaire.
A son tour, Merkel a salué l’excédent primaire du budget grec et a loué les efforts du peuple grec et les décisions difficiles prises par Athènes.
Lors de la conférence économique organisée à Berlin par Suddeutsche Zeitung, Samaras a indiqué que les réformes et les changements structurels constituent les priorités de la Grèce, en soulignant que le premier pas a été réalisé mais que le pays a encore un long chemin à parcourir. Il a, de plus, rappelé que les efforts du gouvernement grec consistent actuellement à achever les négociations avec la troïka dans le courant du mois de décembre et a estimé qu’un nouveau programme d’aide ne serait plus nécessaire. “Ce que nous avons fait, nous l’avons accompli avec les sacrifices du peuple grec et avec le soutien des partenaires européens. C’est un message d’espoir de la Grèce envers l’Europe et un message de l’Europe elle-même. Il y a un an, beaucoup pariaient que la Grèce n’y arriverait pas et serait obligée de sortir de l’euro, beaucoup pariaient également que l’Europe ne réussirait pas et que l’UE s’effondrerait. Ils se sont tous trompés. Nous avons prouvé que des réformes radicales peuvent être réalisées dans le cadre de la démocratie et de la légitimité démocratique”, a ajouté Samaras.
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