Les enfants qui jouent
dans le crépuscule du printemps
un cri lointain.
Le petit vent messager
avec les lèvres des roses
chuchote et reste.
Les fenêtres ouvertes
qui respirent le temps
ma chambre vide.
Un train qui s’en vient,
d’un pays inconnu
mes rêves perdus.
Les cloches qui meurent
et le soir qui tombe
un peu plus sur la ville.
Sur le visage des hommes,
sur le miroir du ciel
maintenant sur toute ma vie.
Costas Karyotakis, recueil “Elégies et satires” (1927).
Traduction: Source
Peinture: Spyros Vasileiou, “Promenade nocturne”, 1974. Source
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