DÉSERT COMME LA PLUIE 
Dans mon rêve j’avance incurable seul 
dans les filets du premier silence 
j’ai montré les oiseaux le chemin fourche
la vérité toujours élargit notre élan. 
Et le destin des étoiles 
sera la cendre une grande enflammure 
maintenant j’apprends mon sang
 mais sans les jacinthes si fraîches 
maintenant je te vois chemin du bien comme une annonce par des lys 
le petit sac du soupir à la main
et sans cesse 
je m’en vais 
m’en vais 
vers les sources.

Traduction: Michel Volkovitch

TAGS: 02_05_2014