Le Philhellénisme constitue notamment un mouvement lié à la cause des Grecs contre le joug ottoman, lors de la guerre d’indépendance. Ιl s’ inscrit dans l’ esprit héroique de l’ époque qui trouve son expression artistique dans le romantisme diffus du XIXème siècle.
Force est pourtant de constater que nombreux sont ceux qui trouvent cette approche restrictive dans la mesure où ceux qui éprouvent de l’amour pour la Grèce, bien que pour des raisons fort diverses, sont présents depuis l’époque romaine jusqu’ à de nos jours. L’expositioninaugurée mardi dernier à la Fondation Théocharakis se limite à la première approche.
Cette expo intitulée «Le philhellénisme dans l’art» met en lumière la collection de Michalis et Dimitra Varkaraki réunissant 304 objets dont des peintures de Carle Vernet, J.P. Vinchon, Pierre Bonirote, Cesar Willich, Peter von Hess, Joseph Petzl etc. La publication des « chants populaires de la Grèce » par Claude Fauriel qui permet de connaître les mœurs et les coutumes des Klephtes, la «scéne Héroique» (la Révolution grecque) composée par Hector Berlioz, ou les fameuses «massacres de Scio» de Delacroix ne constituent pas les seules preuves du Philhellénisme romantique. Grâce à Michalis et Dimitra Varkaraki, on peut découvrir -par delà la peinture- des objets quotidiens fonctionnels tels que des horloges, des assietes, des théières, des vases, des chandeliers etc.