L’affirmation que le gouvernement grec fera tout ce qui est nécessaire afin de sortir le pays de la crise, avec ou sans consensus, a été faite par le premier ministre, Georges Papandréou, à l’issue d’une réunion des dirigeants des partis politiques, vendredi dernier, au Palais présidentiel, sous la présidence du chef de l’Etat.
Bien que les chefs de l’opposition, à l’exception du président du LAOS, Georges Karadzaferis, aient refusé de soutenir un nouveau programme d’austérité, Papandréou s’est déclaré convaincu qu’il existe des marges de convergence, pourvu que tous les partis montrent la volonté politique de surmonter les réflexes partisans conventionnels.
Antonis Samaras, le président du ND, le parti principal de l’opposition, a pour sa part accusé le gouvernement de ne pas être disposé à renégocier avec les créditeurs, soulignant qu’un éventuel consensus serait basé sur la proposition de son parti pour la baisse des impôts et le redémarrage de l’économie. Le président du SYRIZA, Alexis Tsipras, a accusé le premier ministre d’avoir entraîné le pays dans une crise sans précédent, demandant à présent un ‘consensus antipopulaire’, alors que la SG du PC, Aleka Papariga, a refusé tout consensus à la politique gouvernementale.
TAGS: 06_02_2011