La procédure judiciaire est en progrès après l’assassinat du jeune musicien Pavlos Fissas le 18 septembre par un adepte de l’extrême droite. Jeudi matin le chef de l’Aube Dorée (parti pronazi) Nikos Michaloliakos a été placé en détention provisoire suite à une décision conjointe du procureur et du juge d’instruction. Il est considéré par l’autorité judiciaire comme le dirigeant d’une ‘’ organisation criminelle ‘’ à l’origine de nombreux crimes effectués au cours des dernières années. D’autres membres de l’Aube Dorée dont le membre du Parlement Ioannis Lagos ont été aussi conduits à la prison pour toute une série de crimes prévus par le code Pénal. Par contre mercredi dernier, trois parlementaires appartenant au même parti et exposés aux mêmes accusations ont été remis en liberté conditionnelle, ce qui a suscité une certaine surprise parmi les observateurs.
De sa part, le premier ministre grec Αntonis Samaras en visite officielle aux Etats Unis a affirmé que ” la justice fait son travail. Tous ceux qui sapent la démocratie subissent les conséquences ”. Alexis Tsipras, président de la Syriza en visite au Parlement Européen à Bruxelles a exprimé de son côté sa confiance aux autorités judiciaires. Dans la même perspective se situent les déclarations des autres partis politiques. (Grecs Indépendants, Gauche Démocratique, Parti Communiste).
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