“Le gouvernement est déterminé à ne pas permettre aux descendants des nazis d’empoisonner la vie sociale, de commettre des crimes, de provoquer et de miner les fondements du pays qui a fait naître la démocratie” a déclaré jeudi le premier ministre Antonis Samaras à la suite du meurtre d’un homme de 34 ans par un militant présumé de la parti neo-nazi Aube Dorée. La victime, Pavlos Fyssas, un musicien de hip-hop connu pour son activité antifasciste, a été poignardée dans une banlieue du Pirée dans la nuit de mardi à mercredi. Cet incident a provoqué un grand choc dans la société et la classe politique en Grèce qui a condamné dans son ensemble cet acte criminel.
 
Des manifestations ont éclaté dans plusieurs villes du pays réunissant des milliers de personnes qui ont manifesté contre le fascisme et les neo-nazis, alors que des activités similaires ont été organisées dans plusieurs capitales européennes. Les groupes politiques du Parlement Européen, ainsi que le Conseil de l’Europe ont fait des annonces concernant l’acte criminel et les dangers liés à l’existence du parti neo-nazi.
Le ministre de l’Ordre public Nikos Dendias, a annoncé des changements du cadre législatif et en particulier le renforcement des dispositions qui concernent les organisations criminelles et les groupes paramilitaires. Le premier ministre dans son message a également souligné que la pente de la violence détruit toute perspective pour que la Grèce sorte de la crise. “La démocratie est beaucoup plus forte que ses ennemis ne l’imaginent” a conclu le premier ministre.

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