Eugénia Fakinou est relativement inconnue au public francophone (il n’y a même pas de site en français se référant à son œuvre), bien qu’elle soit sans doute classifiée parmi les auteurs les plus populaires en Grèce. Née en 1945, à Alexandropolis, au nord du pays, elle a vite déménagée en famille à Athènes.
En 1975, elle crée le ‘théâtre d’objets’ intitulé ‘Ntenekedoupolis’ (la ville de boîtes de conserves), un théâtre de marionnettes original, dans lequel les protagonistes n’étaient que des déchets, notamment des conserves vides. Le projet, ainsi que la série de bouquins racontant les aventures des habitants de cette ville magique, ont été les bien-aimés des enfants en Grèce.

C’est aussi l’histoire d’une quête, tranchée sur le mythe de la disparition de Perséphone, ainsi qu’une histoire sur les passions des femmes dans le but de sauvegarder la famille. En effet, dans ce roman, l’on trouve une série de thèmes qui se répètent dans ses œuvres postérieures, notamment le rôle et la psychologie de la femme, les mythes et leurs effets sur la vie en tant que motif déterminant le présent par des voies mystérieuses, la mort – vue comme début, voire comme renaissance – l’amour, surtout les relations inattendues qu’elle présente, le temps qui glisse, la quête du destin personnel et l’impossibilité de l’achever. [Pour sa bibliographie (en grec), cliquez ici.]