Perdue de vue pour une centaine d’années une belle fleur sauvage, qui pousse uniquement sur l’Acropole d’Athènes et nulle part ailleurs dans le monde, a été redécouverte et identifiée depuis quelques années. Aujourd’hui les chercheurs et les scientifiques parlent de 400, à peu près, plantes de la même espèce, qui poussent à des certaines endroits du Rocher Sacré. L’emplacement exact des plantes reste secret pour des raisons de sécurité, pour les protéger surtout de la masse des touristes et des collectionneurs des herbes rares.
On parle de la Micromeria acropolitana de la famille de Lamiaceae ou Labiatae, une plante vivace et endémique, aux fleurs roses, qui ne dépasse pas les 30 cm et elle fleurisse à profusion vers la fin du printemps pour une période de deux mois (mai, juin).
La plante a été découverte et collectée pour la première fois en 1906 par deux botanistes français, René C. J. Maire et Marcel G. C. Petitmengin et puis répertoriée en 1908 par le botaniste Autrichien-Hongrois, Eugen von Halácsy, d’où son nom officiel Micromeria acropolitana Halácsy. Depuis la plante était considérée comme disparue pour toujours jusqu’ en 2006, quand le biologiste Grigoris Tsounis l’a redécouverte, après des recherches studieuses sur l’Acropole. En 2009 la botaniste Kit Tan de l’Université de Copenhague a identifié et certifié la trouvaille.
La Micromeria acropolitana est incluse sur la liste de la flore indigène, protégée par l’Etat.
Enfin, on doit rappeler l’existence d’une autre très belle plante sauvage à fleur qui pousse sur les pentes rocheuses de l’Olympe, le domicile des Dieux. Il s’agit, là aussi, d’une espèce unique, qu’on ne trouve nulle part ailleurs dans le monde. La plante Jankaea heldreichii aux fleurs violettes est une espèce monotypique de la famille Gloxinia. Son processus de floraison, son système de reproduction, son mode de pollinisation, et son potentiel de reproduction ont été longtemps étudiés. Les résultats ont montré que, bien que confinée à une zone limitée, cette espèce végétale importante n’est pas à l’heure actuelle gravement mise en danger. Sa vulnérabilité dépend surtout de la pression touristique et la collecte incontrôlée.
L’Olympe fait partie des dix parcs nationaux de la Grèce, où on peut trouver 1500 espèces végétales différentes.