A l’issue d’une rencontre avec le Premier ministre grec, vendredi au Luxembourg, le Président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a annoncé qu’un financement supplémentaire de la Grèce a été approuvé, en échange des conditions strictes. Ce nouveau plan met à contribution la zone euro, le FMI et la Grèce, ainsi que le secteur privé sur une base volontaire. Juncker a accentué la nécessité pour le gouvernement grec d’accélérer les privatisations ‘‘de manière transparente et crédible’’.
Le Premier ministre grec, Georges Papandréou, a évoqué les résultats accomplis par la Grèce, surtout la réduction de 5% du déficit budgétaire. Il a indiqué qu’il ‘‘reste encore beaucoup à faire’’, mais que la Grèce respectera toutes ses obligations.
De leur côté, les émissaires de la ‘troïka’ (UE, FMI et BCE) ont donné vendredi leur feu vert au versement -vraisemblablement début juillet- de la cinquième tranche du prêt de 110 milliards d’euros consenti l’an dernier, soit 12 milliards d’euros. La troïka a exigé en contrepartie ‘‘l’accélération des réformes budgétaires et structurelles’’ surtout concernant le programme des privatisations. Dans le même cadre, le chef de la mission du FMI à Athènes, Paul Thomsen, a affirmé samedi que –malgré les difficultés- le programme appliqué par la Grèce se poursuit bien mieux que certains ne pensent et que de nombreux objectifs ont déjà été atteints.
A Washington, pendant la visite de la chancelière allemande, le président américain a insisté sur le besoin d’aider la Grèce à surmonter la crise.
TAGS: 06_09_2011