De grands rassemblements ont été organisés hier (8.1.15) devant les locaux de l’Institut Français de Grèce (ΙFG) à Athènes et à Salonique suite à l’attaque terroriste à CharlieHebdo. Plus de deux mille personnes se sont réunies en plein centre d’Athènes, alors que le slogan «Je suis Charlie» était affiché sur fond noir à l’entrée de l’IFG. Les personnes rassemblées brandissaient des pancartes avec le même slogan. Nous sommes émus de la solidarité que montrent les Grecs”, a déclaré l’ambassadeur français en Grèce, Jean Loup Kuhn-Delforge, soulignant les liens étroits entre les peuples grec et français. Par ailleurs, l’attaque terroriste meurtrière, a été  condamnée par les dirigeants politiques grecdans leur ensemble. 

Le premier ministre Antonis Samaras a exprimé sa «profonde tristesse et de dégoût» pour l’attaque terroriste mortelle et a souligné que le peuple grec se tient en solidarité avec les familles des victimes innocentes et rejoint les amis, le peuple français  dans leur chagrin.Le bureau de presse du parti principal de l’opposition SYRIZA a publié une déclaration selon laquelle l’attaque remplit chaque personne qui pense et des citoyens démocratiques de tristesse et colère» et avertit que «le sectarisme et la violence aveugle sont contre la démocratie et l’unité, contre l’Europe elle-même et son peuple, sans distinction de religion et d’origine». Des déclarations ont été faites par le vice-président du Gouvernement et ministre des Affaires Etrangères Evangelos Venizelos et les autres partis politiques. 


Α noter enfin la condamnation par la  Société des Ecrivains Grecs de l’ attentat meurtrier contre l’hebdomadaire satirique français, «un attentat contre la liberté d’ expression et les valeurs que défendent de tout temps les écrivains». La Société des Ecrivains ajoute que «la liberté de la vie ne cessera jamais de satiriser l’intolérance de la mort».