A l’occasion de son exposition Voyages à L’orient à la galerie le Faouedic (Lorient)  qui aura lieu du 29 novembre 2014 au 15 février 2015, GrèceHebdo*  a interviewé l’artiste Ianna Andréadis. Peintre et photographe née à Athènes en 1960, elle a fait des cours de peinture à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts à Paris. Ianna, connue du public grec pour son projet Athina Thea, a beaucoup voyagé en Afrique de l’Est et ailleurs et habite actuellement en France. 

Vous êtes une voyageuse, vous avez couru un peu partout dans le monde sans pour autant oublier votre ville natale, Athènes- présente également dans votre œuvre. Vous proposez une vision intime et inédite de la capitale grecque. Εn quoi consiste-t-elle cette vision?

«Athina Thea» est un projet photographique participatif qui fait voir Athènes à travers la fenêtre des Athéniens. Le titre en grec (ΑΘΗΝΑ ΘΕΑ) et en majuscule a un double sens selon où on met l’accent : vue et déesse. Le projet est diffusé via la page sur facebook et l’ensemble montre la ville telle qu’elle est perçue par les habitants. Le projet vise à révéler la complexité urbaine et sa beauté tout en construisant une image collective d’une Athènes contemporaine, loin des clichés.

Vous parlez d’une complémentarité des différentes disciplines artistiques. Οù se situe cette complémentarité par rapport à la photo et la peinture?
Concernant la complémentarité entre photo et peinture: dans ma peinture on retrouve souvent un cadrage serré, photographique… Quant aux photos, elles sont composées comme des tableaux! Par ailleurs, la peinture est un travail solitaire, tandis qu’avec les projets photos c’est l’occasion et le prétexte de découvrir des lieux, vivre des expériences, des rencontres, des échanges. 

* Entretien accordé à Magdalini Varoucha

 

 

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