Auguste Corteau est le pseudonyme de l’auteur Petros Hatzopoulos. Né à Thessalonique en 1979 il a publié plus de 13 romans, des nouvelles, des livres pour enfants, un scénario de film, des critiques littéraires, ainsi que plusieurs traductions des auteurs étrangers. En 2004, La disparition de Dorothy Snot a reçu le premier prix du livre pour enfants.
 
En 2001 son tout premier roman, Le livre des vices, est traduit en français. C’est un recueil de nouvelles dont le thème est l’amour charnel et la cruauté avec laquelle ce dernier se manifeste souvent entre les individus.
 
Selon le ‘Chronicart’, Corteau y décrit d’une façon minutieuse et d’une plume légère les inavouables faiblesses des personnages aux prises avec leurs fantasmes et leurs secrets, des plus innocents, aux plus insupportables. ‘‘Contes psychanalytiques ludiques ou récits sadiens extrêmes, ces nouvelles dérangeantes sont autant de perles scabreuses’’.
 
En 2007 apparaît un deuxième roman en français : Le Fils de la Joconde. C’est l’histoire d’un orphelin qui perd sa mère lors d’un incendie et grandit, ensuite, dans un milieu affectueux avec son père et ses grands parents. Mais l’image absente de sa mère l’obsède toujours. En lisant l’histoire de l’enfance de Léonard de Vinci, il découvre que l’énigmatique Mona Lisa ne serait en réalité que l’idéalisation de la mère du peintre, disparue quand il était enfant.
 
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Selon le journal belge ‘Le Soir’, l’écrivain grec donne, avec ce roman farfelu et réjouissant, un fils tardif à la célèbre Joconde. “Tout au long du texte, l’auteur ménage de plaisants effets de surprise, parfois totale. Il déroule son récit sans tout à fait commencer par le commencement, avançant et reculant au fil de sa fantaisie, obligeant le lecteur à ordonner les éléments qu’il lui glisse en vrac. Une technique bien maîtrisée qui fait de chaque bizarrerie une bonne surprise”.
 
Dans Le Fils de la Joconde, on se demande si on lit pour de vrai, si l’on rêve éveillé. Dans ce sens, Corteau joue habilement avec les envies d’un ailleurs imprévisible de son lecteur. ‘‘C’est l’histoire d’une quête fantaisiste, aussi bien qu’une allégorie ou une parabole. […] Un cocktail inimitable de sarcasme, d’autodérision et d’hilarante absurdité’’.