La fête du documentaire, fidèle à son rendez-vous annuel en Grèce, est au menu, du 3 au 12 mars, avec un programme plein d’originalité : 213 documentaires internationaux, dont 64 productions grecques, seront projetés à Thessalonique dans le cadre du 19ème festival du Film Documentaire de Thessalonique, qui se tiendra à Olympion et dans les salles du port de Thessalonique (Tonia Marketaki, Frida Liappa, John Cassavetes et Stavros Tornés). Des créateurs renommés, des projections, des événements, des fêtes et des expos parallèles donnent le ton pendant 10 jours au sein de cette ville unique, située entre la Grèce profonde, la mère d’Égée et les Balkans en faisant du festival un rendez-vous incontournable chaque année.
 
 
Pour la première fois, cette année il y aura une  Section de Compétition Officielle qui comprend 12 films , dont trois sont des productions grecques : «The Extra Mile» de Victoria Velopoullou (Grèce 2016, 74 ‘), « Village Potemkin » de Dominikos Ignatiadis (Grèce, 2016, 85′), « Où es-tu Shingal » de Angelos Rallis (Grèce, Autriche, Belgique, 2016, 103 ‘). Les productions internationales sont les suivantes : « Exercices de mémoire» de Paz Encina (Argentine, Paraguay, France, Allemagne, 2016, 70’), « Empire of Dreams » par David Borenstein (Danemark 2016, 73 ‘), « Deltas, Back to Shores » de Charlie Petersmann (Suisse, 2016, 77 ‘), «t’s not Yet Dark » de  Frankie Fenton (Irlande, Royaume-Uni, États-Unis, 2017, 81’), « Holy Water » de  Olivier Jourdain (Belgique, 2016, 56 ‘ ), « Stories our Cinema did (not) tell » de Fernanda Pessoa (Brésil, 2017, 80 ‘), « Transitioning: Transgender Children » de Roser Oliver I Olivella et Lluis Montserrat I Satorre (Espagne, 2016, 52’), «Machines» de Rahul Jain (Inde, Allemagne, Finlande, 2016, 71 ‘), « Rumble : The Indians who rocked the world » de Catherine Bainbridge et Alfonso Maiorana (Canada 2017, 90 ‘).
 
Village Potemkin Dominikos Ignatiadis2
 
La section du Festival « Minorités » avec entrée libre vise à contribuer au débat sur les droits des groupes minoritaires en faisant entendre la voix de ceux qui se battent pour une vie meilleure.
 
Dans la section « Mémoire-Histoire » on peut voir des films qui traitent des sujets historiques à travers la mémoire personnelle : le film « Portrait du père en temps de guerre » de Timon Koulmasis raconte l’histoire d’amour entre le père de Koulmasis, assistant-professeur au mystérieux Institut Scientifique Allemand d’Athènes – financé par l’Allemagne occupante mais en réalité refuge d’étudiants résistants – et Nelly, jeune étudiante en Beaux Arts pendant  l’Occupation allemande de la Grèce (1941-1944). Le film dessine aussi le portrait de leur ami Rudolf Fahrner, fondateur de l’Institut, compagnon des frères Stauffenberg et l’un des rares conjurés de la tentative d’assassinat contre Hitler, le 20 juillet 1944, à avoir survécu à la répression qui s’ensuivit.
 
Portrait du pere
 
En outre, l’édition de cette année rend hommage au travail du documentariste russe (à l’origine ukrainienne) Vitaly Mansky ainsi qu’au britannique John Berger (1926 -2017).
 
Le rideau du Festival ouvre le 3 mars, au théâtre Olympion avec le documentaire « The Rolling Stones Olé Olé Olé: A Trip Across Latin America » de Paul Dugdale. Des documentaires fascinants du monde entier sur la nourriture, un concours gastronomique innovant inspiré par la grande tradition culinaire de Thessalonique et une expo originale dans le Musée du Film de Thessalonique sont à l’affiche cette année. 
 
olympion
 
INFOS PRATIQUES
Quand : du vendredi 3 mars au dimanche 12 mars 2017
Où : A Thessalonique.
 
Greek Panorama – programme
 

M.V. 

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