«Je suis comme un arbre dont les racines auraient poussé de tous les côtés et dont les branches se déploieraient sur toutes les portes, dans toutes les directions, y compris vers l’Europe. […] Mon engagement est civilisationnel. Il est fondé sur un métissage humain et culturel», affirme le grand poète syrien Adonis dont la poésie se nourrit de mythologie grecque, arabe mais aussi de poètes français.

 

Adonis, pseudonyme qui renvoie au dieu d’origine phénicienne, symbole du renouveau cyclique, sera aujourd’hui à Athènes, au Stegi Grammaton & Technon, Fondation Onassis, pour un entretien avec le journaliste Georges Archimandritis . Questions à aborder au cours de cet entretien: la guerre en Syrie, la question des réfugiés, l’Islam, le fondamentalisme religieux, le terrorisme et bien évidemment la poésie. Force est de constater qu’Adonis candidat pour le prix Nobel depuis des années, ne cesse de dénoncer la violence inhérente à l’Islam qui empêche sa conciliation avec les courants de la modernité. 

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