“Les conclusions du Sommet européen du 9 décembre sont un pas important pour faire face à la crise de l’euro”, a déclaré le premier ministre grec Lucas Papadémos, à l’issue de la réunion des chefs d’état européens. Pour ce qui est de la Grèce, Papadémos a clarifié que le pays sera soumis aux règles de la nouvelle gouvernance économique décidée à Bruxelles, après l’aboutissement des programmes d’ajustement de l’économie grecque en 2015 prévoyant déjà une discipline financière.
S’adressant, mercredi, à une conférence organisée par la chambre de commerce américano-grecque, le premier ministre grec a déclaré que la contraction de l’économie en Grèce va dépasser 5,5% du PIB en 2011, plongeant le pays dans “la récession la plus profonde” de son histoire. Selon Papadémos, la discipline financière permettra au pays d’éviter la reprise des déficits budgétaires et consolider son économie alors que les réformes structurelles avancées par son gouvernement donneront le signal de la reprise de confiance en Grèce. Le ministre grec des Finances, Evangélos Venizelos, s’adressant au même colloque, s’est montré optimiste sur les résultats des négociations commencées cette semaine concernant l’accord de la Grèce avec le secteur privé pour l’effacement de 100 milliards de dette souveraine grecque.
Le représentant du Fonds Monétaire International, Poul Thomsen, a, de son côté averti que le déficit public de la Grèce restera bloqué autour de 10% du PIB, son probable niveau en 2011, à moins que le secteur public ne soit massivement réduit. Quelques jours avant, le FMI dans son rapport, prévoyait une récession de 6% en 2011 et 3% en 2012, contre les estimations du ministère grec des Finances qui envisageaient une réduction du PIB de 5,5 et de 2,5 respectivement [ANA – MPA]
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