Dimanche prochain se dérouleront des élections législatives anticipées (le dernier scritin a été realisé en juin 2012) en Grèce, après l’échec du Parlement sortant à élire comme nouveau président de la République le candidat choisi par le gouvernement de coalition du premier ministre Antonis Samaras, entraînant de fait la dissolution de l’Assemblée . Les futurs députés entreront en fonction le 5 février et la nouvelle chambre aura pour première mission d’élire un successeur au président Karolos Papoulias, dont le mandat s’achève en mars.
Les élections anticipées annoncées le 30 décembre, ont donné le temps d’une campagne électorale à peine de quatre semaines avec un ton monté entre les conservateurs de la Nouvelle Démocratie (ND) et le principal parti d’opposition, la gauche radicale de Syriza. Le premier ministre et président de la Nouvelle Démocratie Antonis Samaras pendant sa campagne a mis en garde plusieurs fois contre une éventuelle arrivée au pouvoir de la gauche radicale, qui risque de faire sortir la Grèce de la zone euro avec des conséquences néfastes pour le pays. L’enjeu du prochain scrutin, c’est «le maintien du pays dans l’Europe», a-t-il affirmé.
De son côté Alexis Tsipras, le président de la coalition de la gauche radicale Syriza a déclaré que «Le peuple grec est déterminé à mettre fin à l’austérité et aux mémorandums. Le gouvernement Samaras appartient déjà au passé», a commenté Alexis Tsipras, en présentant un programme de gouvernement “qui ne créera pas de nouveaux déficits”, basé sur quatre “piliers” et une cinquantaine de mesures concrètes.
De son côté Alexis Tsipras, le président de la coalition de la gauche radicale Syriza a déclaré que «Le peuple grec est déterminé à mettre fin à l’austérité et aux mémorandums. Le gouvernement Samaras appartient déjà au passé», a commenté Alexis Tsipras, en présentant un programme de gouvernement “qui ne créera pas de nouveaux déficits”, basé sur quatre “piliers” et une cinquantaine de mesures concrètes.
Syriza, est le favori des sondages pour ce scrutin, mais sa victoire risque de raviver les tensions au sein de la zone euro. L’annonce des législatives anticipées a suscité l’inquiétude des marchés et des créanciers internationaux de la Grèce, notamment l’Union Européenne et le Fonds Monétaire International qui a suspendu les discussions sur le versement d’une nouvelle tranche d’aide au pays dans l’attente de la formation d’un nouveau gouvernement.
Selon les dernierssondages, Syriza arriverait toujours en tête, avec une avance comprise entre 2 et – 6,5 points sur le parti conservateur Nouvelle Démocratie (ND). Cela ne serait pas suffisant pour obtenir la majorité absolue, en dépit du bonus de 50 députés qui, dans le système grec, est accordé au parti arrivé en tête. Syriza devra dans ce cas trouver des partenaires pour gouverner.
Pendant ces quatre semaines de campagne, plusiers hommes politiques européens ont fait des déclarations par rapport aux élections grecques, dont le président français François Hollande, qui a estimé que les Grecs,sont “libres de choisir leur destin”, soulignant toutefois que les engagements pris au sein de l’Union Européenne devraient être respectes. “Quant a l’appartenance de la Grèce à la zone euro, c’est à la Grèce seule d’en décider”, a ajouté le président français. De son côté, le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Pierre Moscovici, a estimé qu’il n’y a pas de risque de sortie de la Grèce de la zone euro, en s’adressant lundi à Bruxelles à Bruegel sur le thème de l’approfondissement de l’Union Economique et Monétaire.