Stavros Dimas, candidat à l’élection présidentielle n’a pas pu être élu dès le premier tour par le Parlement Grec. 295 députés sur 300 ont voté dont 160 en faveur du candidat proposé par la coalition gouvernementale. Pourtant on est encore loin des majorités requises. Un deuxième tour est prévu pour le 23 décembre où le seuil d’élection demeure à 200 voix accompagné d’un troisième tour, si nécessaire, où le seuil sera abaissé à 180 voix. Si la majorité requise n’est pas conquise, des élections anticipées seront à l’ordre du jour.
“Les conditions sont difficiles, les députés comprennent qu’il ne faut pas qu’on entre dans de nouvelles aventures”, a-t-il affirmé le premier ministre Antonis Samaras à l’issue du résultat. Τοutefois, le premier ministre a exprimé l’ espoir qu’ «qu’on va élire un président de la République lors des deux prochains tours». Stavros Dimas estime de son côté que les députés placeront “l’intérêt national avant les intérêts partisans”. Εnfin, le chef du parti de l’ opposition Syriza Alexis a remarqué que «C’est le peuple qui sera bientôt le protagoniste des évolutions et c’est lui qui va donner la solution».
La semaine politique est aussi marquée par la visite du Commissaire européen à l’Economie Pierre Moscovici mardi dernier. Ce dernier a précisé que «La place de la Grèce est dans l’Europe. Cette place n’est plus remise en question comme elle l’a été dans le passé».