Les dirigeants de la zone euro ont décidé, lors d’un Sommet extraordinaire jeudi dernier à Bruxelles, d’accorder un deuxième paquet d’aide à la Grèce, dans le but d’alléger sa dette et d’assurer la stabilité financière du pays et de la zone euro. Ce plan d’aide, qui implique l’Union Européenne, le Fonds Monétaire International et le secteur privé à base volontaire, s’élèvera à un montant estimé à €159 mds, la contribution du secteur privé étant estimée à €50 mds, sur la période 2011-2014.
Le Premier ministre, Georges Papandréou, dans une conférence de presse commune avec le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a déclaré que “les décisions de l’UE garantissent la viabilité de la Grèce et de sa dette, qui est dorénavant gérable”, soulignant que l’objectif principal du gouvernement est de réaliser de grands changements dans l’économie.
Le ministre grec des Finances, Evangelos Venizelos, a de sa part, déclaré que les décisions du Sommet ont donné une “solution claire et précise contre la guerre asymétrique qui se déroule entre l’UE et les marchés”. Selon la déclaration du Sommet, l’UE va, également, mobiliser ses Fonds structurels et ses institutions, pour contribuer à la compétitivité et la croissance de l’économie grecque ainsi qu’à la création d’emplois.
TAGS: 07_28_2011