La détention de la citoyenneté européenne permet aux ressortissants européens qui séjournent en Grèce d’exprimer leur préférence pour un parti grec à la condition qu’ils n’exercent pas aussi leur droit de vote pour un parti de leurs pays d’origine. A noter que les électeurs grecs ont voté pour la première fois pour le Parlement Européen en 1981 au moment de l’entrée de la Grèce à la C.Ε.Ε.
Le tout fait un mélange plein de signications politiques. Outre l’élection des représentants européens et locaux, les partis politiques vont procéder au lendemain des élections à des interprétations des messages que le corps électoral veut envoyer au fil d’une conjoncture économique extrêmement difficile pour le peuple grec.
Quant au premier tour des élections, ce message est loin d’être clair. Les partis de la cohabitation gouvernementale expriment leur satisfaction pour les résultats dans la grande majorité des régions du pays à l’ exception significative de l΄ Αttique et de la mairie d’ Athènes où le grand parti de l’ opposition (SYRIZA) a ses propres raisons d’ être satisfait des scores de ses candidats. Les enjeux restent ouverts face à la nouvelle compétition électorale. Mais la percée électorale du parti de l’extême droite (Αube Dorée), notamment à Athènes et à la région d’Attique, suscite aussi l’ intérêt des commentateurs politiques au moment où l’ eurosceptiscisme ne cesse de gagner du terrain sur le plan européen.
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