La civilisation cycladique est bien connue pour ses idoles et figurines de marbre qui ont tant inspiré l’art moderne et les grands artistes du 20ème siècle, comme Modigliani, Brancusi, Matisse et Picasso, pour ne citer qu’ eux. La vie quotidienne pourtant des gens pendant la période cycladique, de 3500 à 2000 av. J.-C, reste plus au moins obscure. Comment (était) fût la vie quotidienne des gens ? Leur religion ? L’environnement naturel dans lequel ils vivaient ? Leurs occupations et leurs habitudes ? Leurs croyances et leur conception de la mort ? Et enfin quelle fût la vie sociale, l’hiérarchie et les couches sociales ?
L’exposition « La vie aux Cyclades 5000 ans avant notre ère », organisée par le Musée de l’Art Cycladique d’Athènes du début décembre 2016 jusqu’à la fin mars 2017, essaye de répondre à toutes ces questions et reconstituer cette époque à travers les artefacts trouvés et les indices, dont on dispose malgré le manque des textes écrits.
L’exposition comprendra des œuvres tirées par les collections du Musée de l’Art Cycladique et 138 autres artefacts provenant du Musée National d’Athènes, de Paul et Alexandra Canellopoulos, et des musées archéologiques de Naxos, d’Apeiranthos (Naxos), de Paros et de Syros.
L’exposition est divisée en six sections. La première se réfère au «noyau de la société», comme la maison et la famille, la seconde sur les professions et les habitudes quotidiennes des insulaires, comme la chasse et la vannerie ou la construction navale et le travail du marbre, mais aussi sur l’environnement naturel. Par exemple, des informations inattendues proviennent des diverses amphores, lesquelles pendant la procédure de leur séchage étaient étalées sur des feuilles des arbres et des plantes. L’empreinte laissée nous révèle les cultivassions de l’époque, telles que la vigne ou le laurier.
La troisième section « vie sociale » se réfère aux moments des rencontres des gens pendant une fête ou un autre rassemblement. La quatrième nous présente l’hiérarchie sociale et les couches sociales et la cinquième la religion et les croyances sous le titre « Vie et mort: les croyances et les cultes ».
La sixième et dernière section examine le problème des artefacts qui n’étaient pas trouvés par des fouilles organisées, mais ils étaient récupérés plutôt par le commerce illicite des antiquités. A part leur valeur artistique énorme, ces œuvres fournissent peu d’éléments utiles à la recherche archéologique et historique.
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