De façon maladroite, avec une grosse aiguille, du gros fil,
il coud les boutons du manteau. Il parle tout seul :
As-tu mangé ton pain ? As-tu dormi tranquillement ?
As-tu pu parler ? Tendre la main ?
T’es-tu souvenu de regarder par la fenêtre ?
As-tu souri lorsqu’on a frappé à la porte ?
S’il y a toujours la mort, elle est seconde.
La liberté toujours est la première
 
Traduction: François Amanecer (source)
Peinture: Yiannis Adamakis, “A l’arrêt de métro”, 2010 (Source: nikias.gr)
 
Le poème original en grec sur notre page facebook

TAGS: Grèce | poésie | poètes