De la mort me rapproche 
tout nouvel habit que j’achète 
de vitrine en vitrine, 
et de l’amoureux en amant. 
 
Nue habillée ca ne change rien 
proie instantanée. 
 
Si je prends la fuite ? 
 
Tout entier mon être me ramène à l’ordre. 
 Peut être les roses me donneront-elles l’absolution, 
 même sèches elles bouleversent encore avec leur parfum. 
 je propose une fleur pour mon cimetière 
 
et s’en souvienne qui pourra. 
 
Athina Papadaki,  La lionne dans la vitrine, Ed. Kastaniotis, Athènes, 1992.
Traduction © Marie-Laure Coulmin Koutsaftis,  “Ce que signifient les Ithaques, 20 poètes grecs contemporains.” Anthologie bilingue, Éditions Biennale des Poètes en Val-de Marne, Diffusion Le Temps des Cerises, France.
Peinture: Alexis Akrithakis, “Deux fleurs”, 1989. Source
 
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