Le jour se lèvera.
Pour que parlent les arbres.
Que s’ouvre à nouveau
le diaphragme fermé du monde.
Au-dessus du pas de l’araignée
il sera annoncé par le battement de l’horloge,
le pleur du nourisson dans l’appartement d’à côté,
l’éclat des jardins.
Pas par le bulletin matinal des informations.
Ça ce n’est pas une nouvelle.
Nouvelle est la lumière
qui montre et qui change tout.
Ici, 
sous le préau du ciel,
dans la petite colonie de la brise.
 
La lumière –
la gloire er l’anathème,
l’encre indéniable du soleil.
 
Traduction © Marie-Laure Coulmin Koutsaftis, Anthologie: Ce que signifient les Ithaques, 20 poètes grecs contemporains, 2013]
Peinture: Spyros Vasileiou ”Nature morte au bouquet de fleurs et coquillages” (source: nikias.gr)
Le poème original en grec sur notre page facebook

TAGS: poésie | poètes