Les efforts réalisés par le président de la République en tant que régulateur du régime n’ont abouti qu’à une impasse totale. En dépit des négociations entamées successivement par les trois leaders de partis ayant fait le meilleur score aux élections de 6 mai et de plusieurs réunions convoquées par le président de la République, aucun consensus n’a pu se dégager.
Un projet de formation du gouvernent national prôné par divers partis politiques (Nouvelle Démocratie, PASOK et Gauche Démocratique) s’est heurté au refus de Syriza, force anti-austérité créditée dans les sondages en pleine négociation comme le parti en tête. Le nouveau parti des ‘’ Grecs indépendants ‘’, scission récente de la Nouvelle Démocratie a également refusé tout réalignement à une coalition gouvernementale à laquelle participeraient la Nouvelle Démocratie et le PASOK, a savoir les tenants du Mémorandum. Le Parti Communiste (ΚΚΕ) est resté loin des pourparlers alors que le parti d’extrême droite Chrysi Avgi n’y a pas été invité.
En résulte un nouveau scrutin prévu pour le 17 juin. Entre temps, un gouvernement d’intérim s’est forme ayant comme mission exclusive la préparation des élections. Ce gouvernement est dirigé par le président du Conseil d’ Etat Panayotis Pikramenos, 67 ans, dans la mesure où les forces politique ne s’ont pas mis d’accord sur une personne politique en tant que premier ministre. 16 ministres, essentiellement haut fonctionnaires et universitaires ont composé ce nouveau gouvernement. Parmi eux, aux Finances, Georges Gannias, négociateur de la reconstruction grecque en début d’année. La première convocation du Parlement Hellénique a eu aussi lieu ce jeudi avant la dissolution hâtive de l’Assemblée Nationale prévue pour lundi prochain.
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