Il y a un an Syriza remportait les élections législatives et un parti de la gauche radicale arrivait pour la première fois au pouvoir. “Nous sommes fiers de nos combats et nous continuons” a affirmé hier, dimanche 24 janvier, le premier-ministre, Alexis Tsipras, pendant un grand rassemblement au stade de TAE-KWO-DO pour célébrer cet anniversaire et effectuer un premier bilan. Le premier-ministre a condamné la politique néolibérale de ses prédécesseurs et surtout du parti conservateur de la Nouvelle Démocratie, laquelle représente les intérêts des riches, qui veulent dominer au détriment des pauvres. La polarisation se précise de façon plus claire après l’élection à la tête du parti conservateur de Kyriakos Mitsotakis, issu des miliers riches des banlieues d’Athènes, a-t-il ajouté.
M. Tsipras a parlé de la réforme des retraites et a promis un système “plus équitable”, basée sur la redistribution des revenues, en repétant son engagement pour un maintien sans coupures des pensions actuelles, “déjà réduites de 40%” par les précédents gouvernements alliant droite et socialistes”. Néanmoins il a promis d’aller “au bout du dialogue et de la flexibilité” en faveur des catégories sociales les plus touchées par la hausse prévue des cotisations, citant les PME, les auto-entrepreneurs et les agriculteurs.
Le premier ministre s’est dirigé contre les oligarques et les intérêts divers qui empêchent tout progrès en soulignant que le gouvernement ne sera pas pris en otage par des ravisseurs et des intérêts organisés. Il a aussi rappellé, entres autres, les mesures prises pour endiguer la crise humanitaire, la réouverture de la télévision publique et le partenariat civil pour les couples du même sexe.
Il a aussi insisté sur le changement des rapports de force et des équilibres au sein de l’UE. “L’Europe n’est plus la même”, a-t-il lancé, invoquant les changements politiques au Portugal et en Espagne, ainsi qu’un “virage” en Italie.
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