Dans le cadre des efforts mutuels pour la création d’un meilleur climat dans les relations greco-turques, le Premier ministre grec, Georges Papandréou, s’est rendu le 7 janvier à Erzerum, en Turquie, où il s’est adressé à la session annuelle des ambassadeurs turcs. ‘‘Nous discutons des problèmes du passé avec beaucoup de sincérité…. car nous savons qu'au fond, nos deux peuples souhaitent une relation radicalement différente’’, a indiqué Papandréou.
Toutefois il a noté que la confiance se construit difficilement, citant l’exemple des survols d’avions turcs de combat au-dessus des îles grecques, (“des actions qui ne changeront pas le statut en Mer Egée” selon le Premier ministre) et le ‘casus belli’ invoqué par la Turquie, qui n’est pas compatible aux principes internationaux.
Pour sa part, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, lors d’une conférence de presse commune, a noté entre autres : ‘‘Peut-être devrions-nous changer notre approche, pour passer d'une relation de voisinage à une relation de partenariat. C'est ainsi que nous devrions caractériser notre relation.’’
