Au moment où le parti de SYRIZA ne cesse de progresser dans les sondages, son chef Alexis Tsipras a effectué des visites successives à Paris et à Berlin au cours de cette semaine. A Paris, lundi dernier, il a rencontré le chef du Parti Communiste, Pierre Laurent, et le candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon, avant une conférence de presse commune. A Berlin, mardi, il a pu voir le co-président du parti allemand de gauche "Die Linke", Klaus Ernst, le président du groupe parlementaire de la gauche allemande, Gregor Gyzi, le président du parti social-démocrate (SPD), Sigmar Gabriel, et le président du groupe parlementaire des Verts.
Alexis Tsipras a insisté lors de ses visites sur le caractère catastrophique du mémorandum signé par la Grèce avec la Troïka ayant des retentissements désastreux non seulement sur la Grèce mais sur l’ensemble de la zone euro. Les interviews du chef de la Gauche Radicale ont suscité l’attention particulière des mass-médias français et allemands mais aussi la polémique au sein des partis politiques grecs à propos des déclarations critiques de Tsipras envers le nouveau président de la République Française, François Hollande. Mélenchon de sa part a critiqué le refus des socialistes de rencontrer Tsipras.
Il est à noter que, par opposition à Tsipras, le nouveau président français a rencontré avant le sommet européen le chef du PASOK, Evangelos Venizelos. Ce dernier a reconnu à François Hollande l’homme politique ‘’qui a la force, la légitimité et la capacité de poser de nouvelles questions’’en ajoutant que le nouveau président veut vraiment aider la Grèce.