L’accélération des réformes budgétaires et structurelles de l’économie grecque afin d’atteindre les objectifs de 2011 a été demandée à la Grèce par le Commissaire aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, et le président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, à l’issue du conseil de l’Eurogroupe lundi dernier à Bruxelles.
Malgré les efforts du gouvernement et la baisse spectaculaire du déficit du pays, de 7% du PIB, l’application intégrale et urgente du programme de privatisations à hauteur de 50 mds d’euros et d’autres mesures additionnelles sont nécessaires pour la réalisation du Programme grec d’adaptation économique. Dans ce sens, les dirigeants de l’UE ont souligné l’importance d’un consensus de la part des partis politiques grecs concernant les objectifs du Programme.
S’adressant à un congrès de l’Economist à Athènes, le premier ministre, Georges Papandréou, a annoncé des mesures additionnelles, concernant, entre autres, la diminution du nombre des fonctionnaires et l’accélération du processus des privatisations, tout en soulignant la nécessité d’une nouvelle entente nationale en Grèce. Dans les prochains jours, le gouvernement va annoncer le Programme de Stabilité à moyen terme, dans le but de diminuer le déficit à moins de 3% du PIB en 2014 et à moins de 1% en 2015, et atteindre ainsi un excédent primaire supérieur à 5%, en 2014.
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