Répondant aux incitations de la part de l’UE pour que son parti consente au programme qui doit faire sortir le pays de la crise, le chef du principal parti de l’opposition (ND), Antonis Samaras, a souligné à plusieurs reprises que bien qu’il accepte les objectifs de réduction du déficit et de la dette, il ne peut pas consentir ‘‘à des remèdes erronés’’.
Samaras a été reçu mardi par le Président de la République, Carolos Papoulias, à qui il a exposé les propositions de son parti, tout en critiquant la politique gouvernementale.
Les propositions de la ND pour un “redémarrage de l’économie”, présentées par son chef jeudi dernier au Palais de Zappeion, sont concentrées sur la réduction des impôts, une législation plus stricte de la fraude fiscale et du travail illégal, la stimulation du secteur de la construction, une meilleure absorption des fonds communautaires, ainsi que la facilitation des investissements étrangers. Tout en affirmant que ‘‘tout consensus sur une politique erronée serait un crime’’, Samaras a accusé le gouvernement de ne pas avoir négocié les termes du mémorandum avec le FMI, l’UE et la BCE.
TAGS: 05_19_2011