Un double message a été adressé à la Grèce et à ses créanciers privés, lors de la réunion des ministres de finances de la zone euro lundi dernier à Bruxelles, concernant les négociations sur la réduction de la dette grecque.
Estimant que la contribution du secteur privé était pour le moment insuffisante, le président de l’Eurogroupe Jean-Claude Juncker, a demandé aux banques d’accepter un taux d’intérêt pour les nouvelles obligations en échange des anciennes, en dessous de 4%. En même temps les ministres de la zone euro et le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn ont conditionné le versement à la Grèce, du nouveau prêt de 130 milliards décidé octobre dernier, à l’accélération de réformes structurelles ainsi qu’à la réduction du déficit budgétaire du pays.
Étant donné qu’un accord final entre la Grèce et ses créanciers privés est la précondition pour ce nouveau prêt, le vice-premier ministre grec et ministre de finances, Evanghelos Vénizélos a annoncé son intention de présenter son offre publique définitive jusqu’au 13 février.
Notons que les représentants de la troïka (UE, BCE et FMI), se sont déjà rendus à Athènes la semaine dernière dans le cadre du contrôle régulier du redressement de l’économie du pays, ayant également comme but de discuter les termes du nouveau prêt à la Grèce.
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