Une agenda politique chargée

Le premier ministre Antonis Samaras a reçu le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, le 7 Septembre à Athènes. A l’issue de leur rencontre, Samaras a insisté sur les efforts du pays pour rétablir sa crédibilité, ajoutant que “l’endurance des Grecs a connu ses propres limites et leurs sacrifices devraient conduire à des résultats précis.” De sa part, Van Rompuy a envoyé un message clair sur l’avenir de la Grèce conçue dans la zone euro en ajoutant que ” dès l’instant où la Grèce s’est engagée à rester dans la zone euro, ses partenaires continueront à soutenir pleinement ses efforts.” [Voir aussi la déclaration du PM – en grec]

Par la suite, Samaras s’est rendu le 11 Septembre à Francfort où il a rencontré le président de la Banque Centrale Européenne (BCE), Mario Draghi. Lors de l’entretien entre les deux hommes, le premier ministre a affirmé l’engagement du gouvernement à remettre le programme d’ajustement sur les rails et continuer les reformes nécessaires. Selon le communiqué de la BCE “les deux parties sont convenues que la Grèce a déjà fait des pas importants vers la consolidation budgétaire et la modernisation de son économie, bien que les principaux défis demeurent.” [Voir aussi la déclaration du PM – en grec]

Notons qu’aujourd’hui, le ministre français des Finances, Pierre Moscovici, rencontre le premier ministre, Antonis Samaras et son homologue à Athènes.

• Les négociations avec la troïka continuent

Les négociations entre le gouvernement et les créanciers UE-BCE-FMI du pays sur de nouvelles économies budgétaires de plus de 11,5 milliards d’euros continuent et ont fait du progrès, a indiqué le ministre des Finances Yiannis Stournaras, suite à sa rencontre hier avec les représentants de la troïka. Par la suite, le premier ministre Antonis Samaras s’est entretenu avec les deux autres dirigeants de la coalition gouvernementale. Le président des socialistes (Pasok), Evangelos Venizelos, et le chef de la Gauche démocratique, Fotis Kouvelis, ont tous les deux critiqué les nouvelles mesures jugées dures et injustes pour les couches les plus défavorisées.