Le Parlement a voté mercredi soir le nouveau paquet de mesures d’austérité. Le paquet prévoit des économies de 13,5 milliards d’euros pour une période de deux ans par le biais de coupes des salaires, des retraites et des allocations sociales, ainsi que par la libéralisation du régime concernant la main d’œuvre. La loi colossale aux multiples chapitres du ministère des Finances a été adoptée par 153 voix sur 300.
Dans son discours devant l’Assemblée Parlementaire, le premier ministre Antonis Samaras, a appelé les députés à voter pour assurer la marche européenne et la crédibilité de la Grèce tout en soulignant que les députés sont appelés à décider soit la faillite et la rentrée à la drachme, soit “que nous sortions unis de la crise.”
De son côté, Alexis Tsipras, le chef de Syriza, le parti principal de l’opposition, a demandé la convocation d’élections législatives en soulignant que les mesures d’austérité constituent une catastrophe. En outre, selon lui, il est impératif d’éviter le crash social et le chômage galopant qu’elles risquent à apporter.
Dans son message suite à l’adoption des mesures (en grec), le premier ministre a affirmé que “la Grèce a fait aujourd’hui un pas décisif vers le rétablissement économique.”
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