Une parisienne à Athènes… assiste au discours du président

‘’Vous retrouvez ici, dans le hall d’entrée d’un lycée, me rajeunit.. ‘’ François Hollande a ainsi choisi un ton plutôt humoristique pour débuter son discours adressé ce mardi 19 février 2013 à la communauté française d’Athènes. Ces premiers mots qui font sourire l’assemblée détendent instantanément l’atmosphère et annoncent ainsi la couleur générale de la rencontre : amicale sur fond d’optimisme à la française. Cette ambiance sera maintenue tout au long de la représentation au cours de laquelle le Président a très rapidement écarté l’idée de la sortie la Grèce de l’Union Européenne pour se focaliser sur une autre sortie : celle de la crise.

C’est la raison de sa visite en Grèce nous dit-il, encourager le travail du Gouvernement, les efforts déjà endurés par le peuple grec et surtout mettre en place un partenariat industriel franco-grec pour le retour de la croissance. Ainsi nous apprenons que lors de sa rencontre quelques heures plus tôt avec le Gouvernement grec, François Hollande, accompagné de Pierre Moscovici le Ministre de l’Economie et de Sylvia Pinel Ministre du Tourisme, a assuré le rôle des entreprises françaises dans le cadre du plan de privatisations engagés par Antonis Samaras. 

Toutefois les sujets économiques et politiques ont très vite laissé place au thème principal de cette réception  savoir la communauté française d’Athènes, plus largement les ‘’français de l’étranger’’. C’est d’ailleurs ainsi que l’ambassadeur Jean Loup Kuhn-Delforge a introduit le discours du Président, en insistant sur sa forte valeur symbolique. En effet François Hollande est venu au Lycée Franco-Hellénique pour exprimer sa gratitude envers le peuple français de Grèce qui participe à la diffusion du patrimoine culturel et au maintien du lien amical et prolifique entre les deux pays. Le Président termine sur la fierté qu’il a éprouvé lors de sa réunion avec les Ministres grecs qui s’exprimaient en français, preuve selon lui de la prospérité de la langue française à l’étranger, et donc par extension de la communauté française.