“Pour surmonter la crise, l’Europe doit aller de l’avant”, tel a été le titre d’un colloque de deux jours organisé à Athènes par EKEME (Centre hellénique d’Etudes et de Recherches européennes) et TEPSA (Trans European Policy Studies Association), avec le soutien de la représentation de la Commission européenne en Grèce. Le colloque, organisé les 10 et 11 octobre dans le cadre de l’imminente présidence hellénique du Conseil de l’UE, a réuni des personnalités du milieu politique et académique qui ont échangé des opinions sur des questions cruciales de l’actualité européenne.
Lors de son discours, le vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Evangelos Venizelos a affirmé que le premier semestre 2014 de la présidence hellénique est aussi le semestre de la campagne électorale paneuropéenne concernant l’élection des membres du parlement européen à l’origine aussi d’une nouvelle composition de la Commission européenne et à un nouveau président. Il est alors nécessaire de tenir un nouveau récit pour l’Europe appuyé sur ses caractéristiques historiques ainsi que sur les principes initiales

de l’intégration européenne, a souligné Evangelos Venizelos.

“Ce nouveau récit doit se concentrer sur l’essentiel du projet européen”, a ajouté le vice-premier ministre en soulignant qu’un nouvel examen du sens de la politique, du projet européen, de la démocratie, des droits fondamentaux et de l’égalité institutionnelledes états membres est indispensable. “En fait, c’est maintenant qu’on doit faire, en Europe et à la zone euro, l’évaluation de la récente crise et décider comment cette entité, va continuer au lendemain de la crise actuelle”, a ajouté Venizelos.

Lors de son discours, Maria Damanaki, commissaire européenne chargée de la Pêche et des Affaires maritimes, a rappelé aux participants que l’intégration européenne a toujours avancé à travers des crises et des désaccords en soulignant que les citoyens aux élections du parlement européen seront appelés à se prononcer sur “plus ou moins d’Europe”. Α propos de la crise qui a frappé l’Europe, la commissaire a insisté sur la bonne nouvelle qui consiste au fait que “nous avons pris conscience que face à la crise nous devons être unis”.

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